Entretien avec Simon Rowell, Collaborateur de la Faculté des sciences de l’Université de Neuchâtel

Peux-tu te présenter, ainsi que ton organisation et le rôle que tu y tiens ?
Je travaille depuis 10 ans à la Faculté des sciences de l’Université de Neuchâtel. Au sein de l’équipe du secrétariat de Faculté et du décanat, je coordonne l’ensemble des activités académiques relatives aux formations de niveau Bachelor et Master.
J’assure le suivi administratif et technique des cours ainsi que le bon déroulement des sessions d’examens, tout en veillant au respect des règlements.
Dans quel contexte as-tu décidé de participer à la formation en Gestion de Projet Circulaire dans l’Académie Prefix ?
J’ai participé à cette formation dans le cadre de mon CAS en gestion publique, option pilotage de projet.
Quels étaient les principaux défis ou problèmes auxquels tu étais confronté avant la formation ?
Je faisais régulièrement face à des situations problématiques, dont la résolution nécessite l’implémentation d’une méthodologie de projet. Je pense notamment aux évolutions pédagogiques et techniques, qui ne sont pas faciles à implémenter dans un milieu académique très institutionnalisé où il n’existe finalement que peu de marge de manœuvre.
Depuis que tu as suivi la formation en Gestion de Projet Circulaire, as-tu pu appliquer les outils et méthodes enseignés ? Si oui, peux-tu partager comment cela a contribué à la maîtrise et à la réussite de tes projets ?
Oui. Même si la formation a été accomplie récemment, plusieurs outils et la compréhension de l’importance de la note de cadrage m’ont permis de revoir la façon dont nous allons gérer des projets avec mes collègues. Nous disposons désormais de dispositifs nous permettant d’engager les parties prenantes et d’assurer un suivi minutieux des projets. Nous serons aussi beaucoup plus sereins face aux contraintes et aux inévitables obstacles.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans la Gestion de Projet Circulaire, et en quoi la trouves-tu différente ou plus pertinente que d’autres méthodes certifiantes ?
Sans doute sa flexibilité. Cette méthode est en quelque sorte le « couteau-suisse » de la gestion de projet : On n’aura peut-être pas besoin de tous les outils présentés, mais la méthodologie permet de définir lesquels seront nécessaires et de former ainsi un ensemble cohérent autour de la note de cadrage et du tableau de bord.
Elle intègre aussi la possibilité au gestionnaire de faire un pas de recul et de revoir sa copie.
Peux-tu partager une anecdote amusante ou marquante de la formation qui, selon toi, reflète bien les valeurs de Prefix ?
Plusieurs mêmes ! Mais je retiens surtout la bonne humeur qui régnait tout au long de la formation. Treize personnes de tous horizons se sont retrouvées dans une salle de cours au sous-sol d’un bâtiment ; il en ressort de belles rencontres, des fous-rires et des leçons de vie à retenir. Et une méthode de gestion de projet à toute épreuve !
La façon d’enseigner de Philippe y est pour beaucoup.
Bienvenue à Ayung Dari : Une nouvelle force de transformation au sein de Prefix

Facilitatrice spécialisée dans le développement du leadership humain
Dans un monde où les paradigmes économiques et sociétaux évoluent rapidement, il est essentiel pour les entreprises de s’adapter avec flexibilité, mais aussi de renforcer leur dimension humaine. C’est dans cet esprit que j’ai le plaisir d’accueillir Ayung Dari, qui rejoint Prefix en tant que facilitatrice en transformation personnelle.
Comme l’a si bien dit E. F. Schumacher dans Small is Beautiful, « L’économie est trop fragmentaire pour aboutir à des conclusions valables si elle n’est pas complétée par une étude plus large. ». Nous sommes dans une période idéale pour repenser nos modèles économiques et managériaux, en plaçant l’humain et l’environnement au cœur des stratégies d’entreprise.
Ayung incarne cette transformation, en proposant un coaching qui permet d’identifier nos blocages, reprogrammer nos croyances limitantes et augmenter notre estime de soi pour finalement libérer notre potentiel et nous permettre de manifester notre vie telle que nous avons toujours voulu la vivre.
Axé sur les nouvelles voies neuronales, ce processus s’appuie sur les neurosciences, la psychologie védique, les constellations systémiques (l’épigénétique) et la notion de plaisir. Il s’appuie notamment sur la neuroplasticité, cette incroyable capacité du cerveau à changer tout au long de notre vie. C’est un fait : à chaque fois que nous apprenons ou faisons quelque chose de nouveau, notre cerveau change.
Parcours et expertise
Forte d’une expérience diversifiée en neurosciences, en constellations systémiques, en thérapie ayurvédique et en économie de sens, Ayung a développé une approche globale qui intègre des perspectives scientifiques, humaines et spirituelles. Son expertise en neurosciences, notamment sur la neuroplasticité, lui permet d’aider les dirigeants à comprendre comment le cerveau peut se réorganiser et évoluer grâce à de nouvelles habitudes et apprentissages. Elle s’appuie également sur les constellations systémiques pour aborder les dynamiques inconscientes dans les relations professionnelles et personnelles, offrant ainsi à ses clients un cadre pour explorer les blocages et renforcer leur leadership.
Sa formation en médecine ayurvédique ajoute une dimension complémentaire à son approche. L’Ayurvéda, avec sa vision de l’équilibre entre le corps, l’esprit et l’environnement, permet à Ayung d’intégrer des pratiques de bien-être centrées sur la prévention et l’harmonie intérieure. Cette approche holistique lui permet d’allier des méthodes millénaires de soin à des avancées modernes en neurosciences, créant ainsi un accompagnement unique, où la santé physique, mentale et émotionnelle est au cœur de la réussite personnelle et professionnelle. En combinant ces différentes disciplines, elle aide nos clients à développer une conscience plus profonde d’eux-mêmes et à bâtir des entreprises plus résilientes et éthiques.
Une invitation au changement
Aujourd’hui, la géopolitique, la technologie et le changement climatique redéfinissent nos priorités. C’est dans ce contexte que le leadership centré sur l’humain prend tout son sens. Grâce à une combinaison d’empathie, d’attention, de détermination et de résilience, Ayung aide les leaders à réconcilier vision audacieuse et humilité, courage et confiance, tout en favorisant un environnement où la sécurité psychologique et la créativité sont au sommet.
Avec l’arrivée d’Ayung, Prefix renforce son engagement à accompagner les entreprises dans un monde en pleine mutation. Ensemble, nous repensons le rôle du leadership et redéfinissons la réussite autour de valeurs plus humaines, plus conscientes et plus durables.
Entretien avec Michel Burla, Directeur Division Huiles & Graisses, Groupe Centravo

Peux-tu te présenter, ainsi que ton organisation et le rôle que tu y tiens ?
Je m’appelle Michel Burla, je suis responsable du segment Huiles et graisses du groupe Centravo depuis 2019. Ce segment se base sur deux sites, une raffinerie d’huiles et graisses à Lyss (BE) et une usine de margarine à Mitlödi (GL). Il représente 120 personnes et un chiffre d’affaire annuel de Frs 120 Millions.
Dans quel contexte as-tu décidé de recourir aux services de Prefix ?
J’ai eu l’occasion de discuter de gestion de projet avec Philippe Lauper qui m’a proposé de faire un test pour établir la maturité en gestion de projet de mon organisation. Le résultat du test a démontré que nous avions une forte marge de progression !
Quels étaient les principaux défis ou problèmes auxquels tu étais confronté avant l’intervention de Prefix ?
Nous avions déjà un processus de gestion de projet en place, mais il était défini de manière maladroite, incomplète et n’était pas reconnu en tant que processus dans le groupe. En résumé, nous manquions de compétences et de culture projet. Le test m’a également révélé que nous n’avions pas de maîtrise de notre portefeuille de projets.
Qu’as-tu choisi parmi les services de Prefix ?
À la suite du test, Prefix a pu me faire une proposition ciblée sur nos faiblesses. Nous avons choisi de commencer par une formation en Gestion de Projet Circulaire complète et une formation sur l’outil de planification Microsoft Project, de manière à monter nos compétences. Suite à ça, nous avons pris un abonnement d’accompagnement pour gagner en autonomie.
Qu’est-ce qui t’as le plus marqué dans la Gestion de Projet Circulaire, la méthode de Prefix ?
J’apprécie la flexibilité qu’offre cette méthode. Elle correspond bien aux changements fréquents de l’environnement de notre entreprise (exigences clients, exigences légales). J’apprécie également sa simplicité et son adaptabilité.
J’aime aussi la forme de la méthode en 8, ou en lemniscate selon la lecture qu’on en fait. Ça m’offre un bon moyen mnémotechnique pour m’en souvenir. Depuis la formation, je m’y réfère d’ailleurs régulièrement pour expliquer certains principes de la gestion de projet à des personnes de mon entourage.
As-tu remarqué des améliorations significatives dans la productivité ou l’efficacité de ton équipe depuis la collaboration avec Prefix ?
Oui, clairement. À la suite de la formation on a refait tout notre processus de gestion de projet ainsi que les documents associés et les avons intégrés à notre système qualité. Dorénavant, on n’accepte plus aucun projet qui ne respecte pas la méthode. Grâce à ça, on a pu redynamiser des projets dormants, augmenter le nombre de projets parallèles et améliorer notre crédibilité auprès du groupe et de nos clients.
A la lecture du résultat du test, j’ai eu du mal à accepter que nous avions des grosses lacunes en gestion de projet.Aujourd’hui, on a arrêté de bricoler, on a une démarche professionnelle. Non seulement ça me soulage dans ma fonction mais cela a aussi redynamisé mon équipe. On aurait dû faire cet investissement bien plus tôt !
Qu’est-ce qui t’a le plus frappé dans les services de Prefix ?
Pour moi, Prefix c’est l’art de poser les bonnes questions et de proposer des réponses. Dans mon équipe, tout le monde participe maintenant à la démarche de gestion de projet et nous avons pris le réflexe de nous poser les bonnes questions nous-même !
Peux-tu partager une anecdote amusante ou inhabituelle qui s’est produite pendant l’accompagnement de Prefix ?
On avait prévu de faire les formations en anglais, langue la plus commune à Prefix et à mon équipe. Finalement les échanges oraux se sont fait dans un mélange spontané d’allemand, de suisse-allemand, d’anglais et de français. Au final, on parlait tous le Prefixien !
A quelle autre question aimerais-tu répondre ?
Est-ce que le retour sur investissement en mandatant Prefix a été bénéfique au groupe Centravo ?
Avant de m’engager, j’ai fait un rapide calcul du coût par heure et par personne de l’équipe que j’ai immobilisée pour cette démarche. Cela s’est avéré négligeable par rapport au gain de temps estimé grâce à notre montée en compétences. Je conseillerais à tout le monde de commencer par le test et de vivre la même expérience que nous.
As-tu envie d’ajouter quelque chose ?
J’aime la citation qui dit « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Prefix a été comme notre canne à pêche !
De l’ingénierie à l’intelligence organisationnelle : le parcours du fondateur de Prefix

D’un monde technique à une posture d’accompagnant
Durant mes premières années professionnelles, tout semblait suivre une trajectoire linéaire : diplôme d’ingénieur en microtechnique à l’EPFL, postes techniques en Suisse puis en Australie, dans la recherche et le développement produit. C’était solide, stimulant, cohérent… mais incomplet.
À mon retour en Suisse, un virage s’est amorcé. En rejoignant un cabinet de conseil, j’ai participé à des projets qui demandaient plus que de la maîtrise technique : il fallait naviguer dans des dynamiques humaines, des zones floues, des cultures multiples. L’un d’eux a marqué un tournant : Solar Impulse. Ce projet visionnaire m’a permis de passer de chef de projet à responsable logistique pour les vols. Un défi technique, mais surtout humain. J’y ai appris qu’une mission ne tient pas uniquement par ses process – elle tient par l’engagement des personnes.
Créer un espace pour les projets qui font sens
C’est dans cet élan que j’ai fondé Prefix, en 2014. Avec une idée simple mais exigeante : accompagner les organisations à travailler autrement. Mieux. Plus lucidement. J’y joue aujourd’hui un triple rôle : fondateur, consultant senior et formateur certifié FSEA.
Mon approche repose sur un socle : conjuguer rigueur de la gestion, finesse relationnelle et intelligence systémique. Les années m’ont amené à intervenir dans des milieux très variés – industrie, administration, académie, monde associatif – en français, anglais ou suisse-allemand. Ce qui me nourrit ? La diversité des personnalités, des enjeux, des angles morts à débusquer. Et cette conviction : que la posture prime sur la méthode.
Des méthodes ancrées dans la pratique
Au fil des années, j’ai compris que l’efficacité ne vient pas des modèles appliqués mécaniquement, mais des méthodes qu’on éprouve, qu’on ajuste, qu’on laisse évoluer avec le réel.
C’est dans cet esprit que j’ai initié l’incubateur de Prefix – un espace vivant où naissent des démarches sur-mesure, inspirées par les besoins du terrain.
La Gestion de Projet Circulaire en est l’un des premiers fruits : une approche hybride, née du croisement entre prédictif et agile, conçue pour les environnements complexes, mouvants, humains.
D’autres pratiques ont suivi, comme les Conseils Croisés, qui réactivent l’intelligence entre pairs sans en faire un processus lourd. Et d’autres sont encore en maturation.
Prefix, aujourd’hui, est un laboratoire d’intelligence organisationnelle où la méthode n’est jamais figée – mais toujours reliée au sens, à l’action, et au vivant.